Y a-t-il un capitaine à bord?

1 mois ½… 6 semaines… 41 jours pour être exact. C’est le temps passé depuis le début de la crise sanitaire qui continue d’affliger le Québec.

Depuis ces débuts, combien de fois avons-nous vu apparaître sur la place publique le ministre de l’Éducation? Deux fois? Peut-être trois? Je n’arrive même pas à m’en souvenir précisément.

Mais où est-il? Que fait Jean-François Roberge pendant ce temps de pandémie, alors que deux ministères devraient être activement présents durant cette crise celui de la santé et celui de l’éducation.

Même aujourd’hui, alors que le premier ministre annonce la diffusion, la semaine prochaine, d’un plan de réouverture des écoles, monsieur Roberge reste silencieux.

Et à constater le peu d’empressement avec lequel ses représentants du Ministère répondent à nos questions et changent constamment d’idée, je ne peux que déplorer l’absence de leadership au sein du cabinet du ministre de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur.

L’une des rares sorties du ministre Roberge fut pour faire l’annonce des outils pédagogiques mis en place pour pallier l’absence de cours en classe. OUI! Il est en effet primordial d’assurer le suivi académique des élèves.

Mais actuellement, le rôle premier de monsieur Jean-François Roberge ne devrait-il pas d’être un capitaine qui s’entoure des acteurs essentiels de l’éducation, pour mener à bon port tous ses employés du réseau? D’autant plus dans le cadre de la réouverture imminente des écoles.

Malheureusement, pour le moment, on le cherche sans le trouver ce capitaine.

Éric Pronovost
Président FPSS-CSQ

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